Mot aujourd’hui utilisé pour des tables de dimensions moyennes, mais qui désignait autrefois un petit meuble de milieu sans fonction bien précise, destinée à porter soit un verre d’eau, soit une jardinière, soit des jeux ou encore une cage à oiseaux. Le mot a longtemps décrit un porte-lumière, à trépied, assez haut et assez grand. On en fait à tablette fixe ou à tablette mobile à bascule. Il y en avait à un seul pied, central et tripode, d’autres sont à trois ou quatre pieds avec croisillons d’entrejambes. La tablette est le plus souvent ovale à bords chantournés.
Les anciens ont connu un meuble analogue : la delphica était une petite table de marbre ou de bronze portée sur trois pieds. Le monopodium était une table à un seul pied. L’époque impériale a affectionné les guéridons à tablette de marbre circulaire, entourée d’une petite galerie de cuivre et portée sur trois pieds cylindriques entre lesquels, au bas, une tablette (semblable à celle du dessus) formait entrejambe.